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Stumptown
2 avril 2008

He's Obamasistible!

obama_time

    Vendredi matin juste avant la spring break, le 21 mars donc, avec encore deux devoirs finaux à rendre avant la fin de journée, je suis allé voir le meeting d'Obama à Portland. Je vous avoue que mon taux de stress concernant mes papiers m'as fait un peu hésiter à y aller, mais en apprenant que les places gratuites étaient completement sold out et qu'elle commencaient à se vendre au noir sur internet que je me suis senti très privilégié (à la limite du VIP en fait) et que j'ai décidé d'utiliser mon billet.
    Une queue extrêmement longue mais relativement rapide nous attendaient, se déroulant de l'arrêt de tram, à travers des escaliers, trottoirs, places, entre des immeubles pour se terminer devant un contrôle de sécurité digne d'un aéroport une veille de 11 septembre. Une fois à l'intérieur on entre dans la salle et on s'installe, le Memorial Coliseum est originellement un stade de Hockey sur glace et de Basket, sauf qu'ici on avait retiré la glace qu'on avait remplacé par des gens avec des pancartes et deux estrades, une avec des journalistes et des caméras qui filmaient l'autre estrade, vide, avec un pupitre et un micro.
Après environ trois quart d'heure d'attente, quelques olas (si si) et un fond sonore avec tout ce que la musique contemporaine US peut compter de chanteurs afro-américains, On entend les gens scander son nom et un présentateur tout droit sorti d'un combat de catch nous présente:

"le sénateur d'Illinois,, candidat à la présidentielle, le magnifique, le grandissime, j'ai nommé...BAAAARRAAAAACK OBBBAAAAMAAAAAAAA!"

Qui arrive donc.

Maigre, grand, élancé, jeune, il lance ses larges paumes vers la foule pour la calmer, nous remercie pour son accueil et nous présente le petit gros à côté de lui comme étant Bill Richardson, gouverneur du Nouveau-Mexique.
Bill confirme.
Richardson qui vient juste d'apporter son soutien à Obama, après des mois d'indécision et de  négociations entre les deux candidats démocrates. C'est un support de taille pour le candidat, le gouverneur du Nouveau-Mexique amène avec lui une partie importante du vote Hispanique, étant lui même d'origine Mexicaine, un vote qui vaut son pesant d'or étant donné la taille de la population Hispanique au Etats Unis devenue la plus importante minorité ethnique du pays.

Bill nous explique donc à quel point il aime Obama, que malgré sa tentative personnelle de candidature pour la maison blanche il à très vite compris que Barrack était l'homme de la situation, Bill nous lance quelques phrases en espagnol pour nous rappeler subtilement ce qu'il vient faire ici: convaincre les Hispaniques de la Côte Ouest.

Puis Obama prends la parole.
Sa voix grave et charismatique fait s'éveiller encore un peu plus la foule, qui confondant meeting politique et concert de rock se mets à chanter les slogans du candidats (en anglais et en hispanique hein, Bill a bien fait son boulot), hurler le nom d'Obama, lui lancer des "I love you Barrack!" auquel il répond avec un sourire en coin et une pause parfaitement rythmée "I love you back".
Un peu effrayé au départ qu'il reste dans un discours très populiste patriotique à nous lancer des "I love america", à nous expliquer à quel point son pays à besoin et veut un changement. Qu'il passe son discours à nou assener le fait qu'être jeune et un peu inexperimenté n'est pas un handicap mais un atout et qu'il représente le changement par rapport à ceux qui sont en place à Washington depuis des années. Tout ça avec un étrange air de déjà vu francophone.
Mais doucement il vient à expliquer un peu plus son programme, promettant enfin une sécurité sociale pour tous, expliquant ses méthodes pour y arriver, pour réussir à ce que chacun puisse se payer l'université sans avoir à faire des emprunts monstrueux, ses coupes dans le budget militaire et de défense, ses prêts aux étudiants, sa politique extérieur de diplomatie, tournée vers la réouverture d'un dialogue avec les pays étrangers, vers la suppression d'une Amérique unilateraliste auto-décisionnaire éloignée de ses valeurs de démocratie.
    je ne vous ressert pas son discours parce que ça reste un discours de meeting politiques, parce que si vous voulez vraiment vous informez internet est à un clic de vous. Mais ce meeting m'a fait considérer quelque chose, une chose que j'avais entendu il y a quelque mois et qui maintenant résonne de plus en plus fort dans ma tête. Quelqu'un qui parlait d'un site internet ou des abstentionniste américains mettait leur vote à procuration des résidents non-américains, leur offrant ainsi la possibilité de choisir leur candidat et d'envoyer l'abstentionniste voter à leur place.
C'est étrange quand on y pense. Être près à aller dans l'illégalité pour voter. Dans un pays où le taux d'abstention est souvent proche des 40%...
A croire que l'herbe est toujours plus verte de l'autre côté...

                                                                                                                                                                                                                                       

20070822obama

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